Mais la gêne peut également être physique, et une opération chirurgicale (nymphoplastie) peut être indiquée. Cette méthode connue de longue date n’a cessé de se perfectionner avec le temps et connaît aujourd’hui un véritable essor.
Qu’est-ce que la nymphoplastie ?
La nymphoplastie est une opération de chirurgie destinée à réduire la taille des petites lèvres et est donc indiquée dans le traitement de l’hypertrophie labiale (développement des petites lèvres disproportionné par rapport au reste de la vulve). L’intervention consiste en une résection de l’excédent de muqueuse au niveau des parties génitales de la patiente.
Elle dure environ 45 minutes et se déroule sous anesthésie locale ou générale, en fonction du souhait de la patiente. Les techniques chirurgicales se sont nettement améliorées avec le temps, grâce notamment au perfectionnement des lasers, et garantissent donc des résultats d’une grande efficacité, tout en garantissant la sécurité et le confort de la patiente.
Depuis quand pratique-t-on la réduction des petites lèvres ?
La réduction des petites lèvres grâce à la chirurgie esthétique est une opération qui a connu ses débuts dans les années 1970. Depuis, les outils et les techniques se sont largement améliorés et permettent d’obtenir des résultats extrêmement satisfaisants tout en garantissant la sécurité et le confort des patientes. Depuis quelques années, on constate ainsi une forte augmentation de la fréquence de ce type d’intervention.
Dans quels cas peut-on demander une nymphoplastie ?
La nymphoplastie est indiquée dans le traitement de l’hypertrophie des petites lèvres, un défaut de formation de la vulve caractérisé par un développement disproportionné des petites lèvres par rapport au reste de l’appareil génital. Il est bon de rappeler que chez la plupart des femmes, les lèvres ne sont pas symétriques. Il n’est par exemple pas rare qu’un des deux côtés soit plus long ou plus épais que l’autre. Chaque vulve est unique et dépend de l’anatomie de chacune ; il n’existe donc pas de taille « normale » des petites lèvres à proprement parler. Toutefois, lorsque celles-ci sont très développées et dépassent des grandes, une gêne physique peut alors survenir, notamment lors de certaines pratiques ou activités caractéristiques :
- La pratique de certains sports, comme le vélo ou l’équitation. En effet, les frottements au niveau de la zone génitale occasionnés pendant de telles activités peuvent générer des douleurs plus ou moins importantes et provoquer des irritations de la peau.
- Le port de tenues moulantes. Là aussi, une hypertrophie des petites lèvres peut occasionner une gêne lors du port de certains vêtements près du corps. Les frottements répétés sur les petites lèvres peuvent créer des irritations et des douleurs.
- Les rapports sexuels. En plus du complexe lié à la taille des petites lèvres, les rapports sexuels peuvent également être compliqués du fait de la gêne physique provenant des frottements répétés survenant pendant l’acte.
- L’hygiène intime. Si la zone génitale est trop sensible du fait d’une hypertrophie des petites lèvres, il se peut que la patiente ait tendance à éviter de la toucher, notamment lors de la toilette intime. Cela peut ainsi favoriser l’apparition d’infections chroniques.
Il est donc conseillé de faire appel à un chirurgien esthétique si les symptômes suivants deviennent trop difficiles à supporter ou que le complexe psychologique lié à la taille des petites lèvres est trop lourd pour la patiente.
