Comment se préparer avant une nymphoplastie ?
De manière générale, chirurgie et tabagisme ne font pas bon ménage, ce dernier étant associé à des risques plus élevés de complications postopératoires. C’est notamment vrai dans le cas de la nymphoplastie, où il existe un risque de nécrose. Il est ainsi demandé aux patientes fumeuses d’arrêter le tabac au moins un mois avant l’intervention et de poursuivre cet effort dans les semaines qui suivent l’opération. Le processus de cicatrisation n’en sera que facilité.
Les traitements médicamenteux susceptibles de favoriser les saignements postopératoires doivent eux aussi être interrompus, en l’occurrence deux semaines avant l’intervention. Les principaux médicaments visés sont les anticoagulants, les antiagrégants, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et l’aspirine. L’évaluation et l’accompagnement périopératoires permettent de déterminer la meilleure marche à suivre dans les cas où l’interruption d’un traitement donné pourrait poser problème.
Après une nymphoplastie, il est préférable d’éviter tout frottement au niveau de la région vulvaire. Il est à ce titre demandé aux patientes de prévoir des vêtements et sous-vêtements amples et légers pour leur sortie de clinique et leur convalescence.
En ce qui concerne le traitement à réserver à la pilosité du pubis, le praticien vous donnera des consignes précises. Sachez toutefois, à titre indicatif, que le rasage de la zone en amont de l’intervention est généralement déconseillé, à cause des risques de coupures qu’il induit. Au contraire, l’épilation du maillot plusieurs jours avant l’opération peut être souhaitable, mais n’est pas nécessaire.
Le médecin vous fournira également des consignes à suivre quant aux mesures d’hygiène plus générales à prendre avant l’opération, notamment pour ce qui est du lavage de la vulve.
Comment se déroule une nymphoplastie avec le Dr Sarfati ?
Lors de la consultation initiale, le Dr Sarfati prend connaissance de vos besoins et de vos attentes, puis réalise un examen approfondi de votre vulve. Il est alors à même de déterminer quelle technique est la mieux adaptée à votre cas et vous en explique les tenants et aboutissants. Le Dr Sarfati maîtrise deux méthodes distinctes :
- La résection dite longitudinale, qui consiste à retirer l’excès muqueux le long des petites lèvres ;
- La résection triangulaire, aussi dite « en V », qui correspond au retrait d’un triangle de muqueuse.
Sachez toutefois que le docteur privilégie, en principe, la méthode longitudinale, qui présente un risque de lâchage des sutures moins élevé et laisse une cicatrice minimale et extrêmement discrète. Cette technique permet en outre de préserver l’homogénéité pigmentaire des petites lèvres, là où l’approche triangulaire peut, dans certains cas, l’altérer.
L’intervention est réalisée en ambulatoire, sous anesthésie générale ou locale, selon vos préférences et l’importance du travail à effectuer. Elle ne dure pas plus de 45 minutes en moyenne. Une éviction sociale de quelques jours est à prévoir.
La nymphoplastie n’affecte aucunement la sensitivité de la vulve et n’a pas d’incidence sur la plaisir sexuel une fois la période de convalescence terminée.
Pourquoi faire une chirurgie intime ?
Les chirurgies intimes permettent de résoudre des gênes esthétiques et/ou fonctionnelles.
La nymphoplastie vise plus spécifiquement à traiter des petites lèvres hypertrophiées et/ou asymétriques. De telles particularités anatomiques peuvent en effet altérer de manière significative le bien-être des femmes concernées, que ce soit sur le plan physique ou relationnel.
Ainsi, une nymphoplastie peut vous être recommandée en cas de :
- Gêne ou douleur à l’habillement, lors de la pratique de certains sports ou des rapports sexuels ;
- Complexes esthétiques, à plus forte raison s’ils ont un retentissement important sur votre vie intime ;
- Gonflements ou d’irritations liés à la proéminence de vos petites lèvres.
