La mammographie reste possible et fortement recommandée
Contrairement à une idée reçue, avoir des implants mammaires n’empêche pas de réaliser une mammographie. Cet examen reste même essentiel pour toutes les femmes, implantées ou non, dans le cadre du dépistage du cancer du sein.
Il est cependant indispensable de signaler la présence d’implants dès la prise de rendez-vous pour que le radiologue puisse prévoir le matériel et les techniques spécifiques.
Quelles précautions spécifiques ?
Les radiologues utilisent aujourd’hui une technique dite des vues « implant displacement » (ID). Concrètement, l’implant est repoussé délicatement vers le thorax pendant que la glande mammaire est étirée vers l’avant pour être mieux comprimée et visualisée.
Ce protocole permet d’obtenir des images nettes de la majorité du tissu mammaire, sans risquer d’endommager l’implant. La pression exercée est contrôlée : un implant moderne est conçu pour résister à des contraintes bien supérieures à celles d’une mammographie.
Limites à connaître
Malgré ces précautions, une petite partie du tissu derrière l’implant peut rester partiellement masquée. C’est pourquoi, dans certains cas (seins très denses, antécédents familiaux, douleurs), le Dr Sarfati recommande un bilan complémentaire : une échographie mammaire ou une IRM permettent de visualiser plus finement certaines zones invisibles en mammographie.
A-t-on plus de risques pendant l’examen ?
Non ! La peur que l’implant se perce pendant une mammographie est infondée. Les implants actuels supportent une pression bien plus forte que celle d’un examen standard. Les radiologues formés adaptent le positionnement et la compression pour garantir sécurité et confort.
Le Dr Sarfati rassure systématiquement ses patientes sur ce point en expliquant que la rupture spontanée due à l’imagerie est exceptionnelle.
Dépistage : quelles recommandations avec implants ?
Les patientes porteuses d’implants suivent le même calendrier de dépistage que les autres femmes : une mammographie tous les 2 ans à partir de 50 ans (ou plus tôt si facteurs de risque).
En complément, le Dr Sarfati conseille souvent un contrôle échographique tous les 2 à 3 ans, et une IRM entre 3 et 6 ans après la pose pour vérifier l’intégrité de l’implant, notamment pour les prothèses en silicone.
Le rôle du chirurgien dans le suivi
Un chirurgien esthétique comme le Dr Sarfati joue un rôle clé : dès la consultation préopératoire, il informe sur l’impact des implants sur le suivi mammaire. Il oriente ses patientes vers des centres radiologiques expérimentés et reste en contact pour interpréter les résultats.
Si un problème est détecté (fissure, rupture silencieuse), le Dr Sarfati accompagne chaque patiente dans les démarches à suivre et propose une prise en charge adaptée.
En conclusion
Avoir des implants mammaires n’est pas une barrière à la mammographie. Bien au contraire : un dépistage régulier reste indispensable et parfaitement réalisable grâce aux techniques actuelles. La clé est de bien informer l’équipe médicale, de choisir un radiologue habitué aux vues « implant displacement » et de rester suivie par un chirurgien expert comme le Dr Sarfati, qui veille à un accompagnement rassurant et complet.
Une mammographie peut-elle abîmer mon implant ?
Non. La pression est faible et les implants modernes sont très résistants.
L’examen est-il plus douloureux ?
Il peut être un peu plus inconfortable à cause de la manœuvre de déplacement de l’implant, mais reste supportable.
Dois-je dire au radiologue que j’ai des implants ?
Oui, c’est indispensable pour qu’il adapte l’examen.
Faut-il faire un contrôle spécifique pour l’implant ?
Oui. En plus de la mammographie, une échographie ou une IRM est recommandée régulièrement pour vérifier l’intégrité de la prothèse.
Puis-je faire une mammographie après un lipofilling mammaire ?
Oui, mais comme pour un implant, le radiologue doit être informé pour ajuster l’interprétation.