Reconstruction mammaire et radiothérapie : quel impact ?

Publié le 20/10/2025 . Mis à jour le 20/10/2025 .

Chirurgie du Sein

La reconstruction mammaire permet de retrouver une silhouette harmonieuse et participe au mieux-être psychologique après le traitement d’un cancer du sein. Mais lorsqu’une radiothérapie est indiquée, la situation se complexifie. Les effets de ce traitement peuvent influencer les choix chirurgicaux et les résultats finaux.

À Paris, le Dr Sarfati, chirurgien plasticien spécialisé, accompagne les patientes concernées par cette problématique en leur proposant des solutions adaptées, tenant compte des spécificités liées à la radiothérapie.

Reconstruction mammaire

Pourquoi la radiothérapie influence la reconstruction mammaire

La radiothérapie est un traitement local puissant, utilisé pour réduire le risque de récidive après une chirurgie de cancer du sein. Elle agit en détruisant les cellules cancéreuses résiduelles, mais affecte aussi les tissus sains environnants. Ces modifications tissulaires expliquent pourquoi la reconstruction mammaire doit être pensée différemment chez les patientes irradiées.

Les effets de la radiothérapie sur les tissus

La radiothérapie entraîne une série de changements au niveau cutané et musculaire :

  • Une diminution de l’élasticité de la peau, rendant les tissus plus rigides
  • Un risque accru de fibrose, qui peut altérer la souplesse et la mobilité de la zone
  • Des troubles de cicatrisation, car la vascularisation est parfois réduite
  • Une sensibilité cutanée augmentée, avec des réactions inflammatoires possibles

Ces effets varient d’une patiente à l’autre. Certains tissus tolèrent bien l’irradiation, tandis que d’autres deviennent fragilisés et plus difficiles à utiliser dans le cadre d’une reconstruction.

Les différentes options de reconstruction après radiothérapie

Plusieurs techniques peuvent être envisagées, et le choix dépendra de l’état des tissus et des souhaits de la patiente :

  • La reconstruction par prothèse seule : elle est plus délicate après radiothérapie, car les tissus irradiés supportent moins bien la présence d’un implant. Les risques de complications (dureté, coque, douleurs) sont plus élevés
  • La reconstruction par lambeau autologue (par exemple le lambeau du dos – grand dorsal, ou du ventre – DIEP ) : elle utilise les propres tissus de la patiente, mieux vascularisés et donc plus résistants aux effets de l’irradiation. Cette option est souvent privilégiée pour assurer un résultat durable et naturel
  • La reconstruction mixte (lambeau + implant) : dans certains cas, l’association d’un apport de tissu et d’une prothèse permet d’obtenir un résultat esthétique satisfaisant

Chaque technique comporte ses avantages et ses contraintes. Le rôle du chirurgien est d’évaluer la faisabilité et de proposer la solution la plus adaptée.

Quand choisir une reconstruction immédiate ou différée ?

Chez les patientes devant bénéficier d’une radiothérapie, la question du moment de la reconstruction est essentielle.

  • Une reconstruction immédiate (au moment de la mastectomie) est parfois possible, mais elle doit être choisie avec prudence. Les effets secondaires de la radiothérapie peuvent altérer le résultat initial
  • Une reconstruction différée, réalisée plusieurs mois après la fin de la radiothérapie, offre souvent de meilleures conditions. Les tissus ont le temps de récupérer, et le chirurgien peut intervenir dans un contexte plus stable

Le choix se fait toujours en concertation pluridisciplinaire, en tenant compte du protocole oncologique et des attentes de la patiente.

Le rôle du suivi personnalisé

Une reconstruction mammaire après radiothérapie nécessite un accompagnement attentif. Le suivi postopératoire permet de détecter précocement les complications éventuelles et d’apporter les soins adaptés. La surveillance porte notamment sur la qualité de la cicatrisation, l’évolution de la souplesse des tissus et l’intégration du résultat esthétique.

Le soutien psychologique est également essentiel, car la reconstruction est une étape à la fois chirurgicale et symbolique dans le parcours de soins.

L’expertise du Dr Sarfati à Paris

À Paris, le Dr Sarfati met son expertise au service des patientes ayant reçu une radiothérapie. Son expérience en chirurgie reconstructrice et esthétique lui permet de proposer des solutions personnalisées, adaptées aux particularités de chaque cas. Grâce à une prise en charge rigoureuse et à une écoute attentive, il accompagne les femmes dans ce moment délicat, avec pour objectif de leur offrir un résultat à la fois sûr, naturel et durable.

En conclusion

La radiothérapie a un impact réel sur la reconstruction mammaire, car elle modifie la qualité des tissus et influence le choix des techniques chirurgicales. Toutefois, grâce à des solutions adaptées, il est tout à fait possible d’obtenir un résultat esthétique satisfaisant et durable. Avec l’accompagnement du Dr Sarfati à Paris, chaque patiente bénéficie d’une approche personnalisée, rassurante et sécurisée.

FAQ

La reconstruction mammaire est-elle toujours possible après une radiothérapie ?

Oui, mais les techniques doivent être adaptées à l’état des tissus. Les lambeaux autologues sont souvent privilégiés.

Faut-il attendre après la radiothérapie pour envisager une reconstruction ?

Dans la majorité des cas, il est conseillé d’attendre plusieurs mois afin de permettre aux tissus de récupérer.

Les prothèses sont-elles déconseillées après radiothérapie ?

Elles peuvent être utilisées, mais présentent plus de risques de complications. Le chirurgien évalue leur faisabilité au cas par cas.

La reconstruction après radiothérapie donne-t-elle un résultat naturel ?

Oui, surtout lorsqu’elle utilise les tissus autologues. Le résultat dépend de la technique choisie et de la qualité des tissus.

Article rédigé par le Docteur Sarfati

Chirurgien esthétique et plasticien spécialisé dans la chirurgie mammaire, reconnu par le Conseil de l’Ordre de Paris. Je suis également engagé dans l’enseignement et la formation de ses spécialités : chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice.