Principales situations médicales de chirurgie reconstructrice mammaire
1-Après mastectomie – cancer du sein
La reconstruction mammaire entre dans le cadre réparateur lorsqu’elle suit une mastectomie totale ou partielle suite à un cancer. Elle vise à recréer le sein à l’aide d’implants ou de tissus autologues. Cette approche favorise le bien-être psychologique et l’harmonie corporelle, deux enjeux essentiels pour la patiente.
2-Prévention chirurgicale chez les porteuses de mutations BRCA
Les femmes à haut risque génétique (BRCA1/2) peuvent opter pour une mastectomie préventive suivie d’une reconstruction immédiate ou différée. Aux yeux de la sécurité sociale, cela relève clairement de la chirurgie reconstructrice.
3-Malformations mammaires congénitales
Des malformations telles que les seins tubéreux ou le syndrome de Poland (hypoplasie pectorale) justifient une reconstruction mammaire pour des raisons fonctionnelles et esthétiques.
4-Suites de traumatisme ou accidents
Un accident causant une perte de substance mammaire peut nécessiter une reconstruction, parfois au moyen d’implants ou de prélèvement de tissus autologues.
Qu’entend-on par chirurgie reconstructrice ?
Une chirurgie mammaire est qualifiée de reconstructrice dès lors qu’elle intervient pour réparer, restaurer ou compenser un déficit identifié. Cela inclut la reconstruction à la suite d’une mastectomie, la correction d’une asymétrie importante, ou la prise en charge d’une birth malformation. L’intervention peut impliquer plusieurs techniques : reconstruction par implant, par lambeau musculaire ou lipofilling, selon la situation individuelle.
Remboursement par la Sécurité sociale et conditions administratives
Lorsqu’elle est médicalement justifiée (cancer, malformation, accident), la reconstruction est prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, y compris les honoraires et les frais d’hospitalisation. Certaines interventions comme la réduction mammaire (> 300 g enlevés) ou la correction d’asymétrie de plus de 2 bonnets peuvent aussi être remboursées sous conditions.
Une demande d’entente préalable est alors formulée par le chirurgien pour valider la couverture, notamment dans les cas complexes.
Techniques utilisées en chirurgie reconstructrice
Selon les besoins de la patiente, différentes techniques peuvent être employées :
- Implants mammaires : insertion d’un implant, parfois après mise en place d’un expanseur tissulaire.
- Reconstruction autologue : prélèvements de tissu (TRAM, DIEP, grand dorsal) et transplantation sous microchirurgie.
- Lipofilling : injection de graisse personnelle pour restaurer le volume ou affiner les contours.
Souvent, plusieurs temps opératoires sont nécessaires pour optimiser la symétrie, recréer l’aréole ou finaliser le galbe du sein.
En conclusion
La chirurgie mammaire reconstructrice est indiquée dès qu’un objectif médical ou fonctionnel est établi : reconstruction post-cancer, malformation, accident ou asymétrie majeure. Elle se distingue clairement de l’intervention esthétique. Grâce à son expertise, le Dr Sarfati accompagné d’un parcours de soins bien structuré, offre à chaque patiente une prise en charge conforme et un résultat en harmonie avec ses attentes.
La reconstruction après cancer est-elle remboursée ?
Oui, intégralement, dans le cadre d’un traitement de cancer du sein
Qu’est-ce qu’une reconstruction immédiate ou différée ?
Immédiate : au même moment que la mastectomie. Différée : après traitements complémentaires (chimio/radio).
Quels types de reconstruction existent ?
Implant mammaire, lambeaux (TRAM, DIEP, grand dorsal), lipofilling
Une asymétrie de 2 bonnets est-elle remboursée ?
Oui, si la différence de volume est significative et jugée inconfortable.
Quel est le rôle du Dr Sarfati dans ce parcours ?
Il planifie l’intervention, oriente, coordonne avec l’équipe médicale et assure le suivi personnalisé.