Chirurgie esthétique ou réparatrice : une différence fondamentale
Avant de parler de remboursement, il est essentiel de comprendre la différence entre chirurgie esthétique et chirurgie réparatrice.
La chirurgie esthétique vise à modifier l’apparence d’une zone du corps pour des raisons purement personnelles ou esthétiques, sans pathologie ou gêne fonctionnelle associée. À ce titre, elle n’est pas remboursée par la Sécurité sociale.
En revanche, la chirurgie réparatrice ou fonctionnelle vise à corriger une anomalie, une malformation, une gêne physique ou une souffrance psychologique sévère. Dans ce cas, elle peut faire l’objet d’un remboursement total ou partiel, sous conditions.
Nymphoplastie : une chirurgie intime souvent prise en charge
La nymphoplastie, qui consiste à réduire les petites lèvres génitales lorsqu’elles sont trop longues ou asymétriques, est l’intervention intime la plus souvent remboursée. En effet, lorsqu’elle est justifiée par :
- des douleurs à la marche, au sport ou à vélo
- une gêne pendant les rapports sexuels
- une irritation chronique due au frottement
- ou une souffrance psychologique profonde
Elle peut être reconnue comme chirurgie réparatrice.
La Sécurité sociale prévoit une prise en charge codifiée (code CCAM JMMA005), sans nécessité d’entente préalable, ce qui signifie que l’intervention peut être directement remboursée sur la base d’un tarif conventionné (57,44 €), auquel peuvent s’ajouter des dépassements d’honoraires selon le chirurgien et la clinique choisie.
Le Dr Sarfati, fort de son expérience en chirurgie intime, accompagne ses patientes dans cette démarche, en rédigeant un devis médical clair, avec les codes nécessaires à la prise en charge.
Les autres interventions intimes sont-elles remboursées ?
La liposuccion du mont de Vénus, l’augmentation des grandes lèvres par lipofilling, ou encore la vaginoplastie (resserrement du vagin) sont, en général, considérées comme esthétiques. Elles ne sont donc pas prises en charge par la Sécurité sociale, même si elles répondent à un mal-être ou à un complexe.
Il existe cependant des exceptions rares , par exemple après un accouchement traumatique, une malformation génitale, ou dans le cadre d’une reconstruction post-cancer. Ces cas sont examinés au cas par cas, souvent avec une demande d’entente préalable à adresser à l’Assurance maladie.
Le Dr Sarfati peut, dans ces cas spécifiques, orienter la patiente vers une évaluation multidisciplinaire et rédiger les documents nécessaires à l’acceptation de la prise en charge.
Quelle est la part couverte par la Sécurité sociale ?
Même dans les cas où la chirurgie intime est remboursable, la Sécurité sociale ne couvre qu’une partie limitée des frais. En effet, la base de remboursement est faible (57,44 € pour une nymphoplastie), alors que le coût réel de l’intervention varie généralement entre 2 000 € et 3 000 €, selon la technique et le lieu de l’opération.
C’est pourquoi une mutuelle santé performante est souvent nécessaire pour absorber tout ou partie des dépassements d’honoraires. Certaines complémentaires santé prennent en charge ces frais supplémentaires lorsqu’un code CCAM est mentionné dans le devis.
Le Dr Sarfati, en consultation, détaille précisément le devis, informe sur les montants pris en charge, et aide à identifier les documents à transmettre à la mutuelle pour une demande d’accord préalable.
Les démarches à effectuer
1. Consultation avec le chirurgien
Lors de la première consultation, le Dr Sarfati évalue les symptômes, la gêne ressentie, l’historique médical et les objectifs de la patiente. Il détermine si l’acte est éligible à un remboursement, et sous quelle condition.
2. Rédaction du devis avec codification
Un devis détaillé est remis à la patiente. Il inclut les actes médicaux codifiés (comme JMMA005 pour la nymphoplastie), et mentionne les honoraires, la base de remboursement, et les éventuels dépassements.
3. Transmission à la Sécurité sociale et à la mutuelle
Le devis est à transmettre à la mutuelle pour connaître la part complémentaire prise en charge. Pour certaines interventions, aucune demande d’entente préalable n’est nécessaire.
4. Intervention et remboursement
Une fois l’intervention réalisée, les feuilles de soins sont envoyées à la CPAM. La patiente est ensuite partiellement remboursée par la Sécurité sociale et, selon son contrat, par sa mutuelle.
En conclusion
La chirurgie intime peut être remboursée dans certains cas précis, à condition qu’elle soit justifiée par une gêne physique ou psychologique sérieuse. La nymphoplastie est aujourd’hui la principale intervention remboursée sans entente préalable, tandis que d’autres gestes intimes restent à la charge de la patiente, sauf indication médicale avérée.
Grâce à son expérience, le Dr Sarfati sait distinguer les situations pouvant bénéficier d’un remboursement et accompagne ses patientes de façon humaine, précise et transparente, à chaque étape du parcours.
La chirurgie intime est-elle systématiquement remboursée ?
Non. Seules certaines interventions justifiées médicalement, comme la nymphoplastie en cas de gêne fonctionnelle, peuvent l’être.
Une nymphoplastie pour esthétique seulement est-elle remboursée ?
Non. Si l’indication est purement esthétique, il n’y a aucune prise en charge.
Comment savoir si mon intervention sera remboursée ?
Le chirurgien évalue la situation et détermine si les critères médicaux sont remplis. Il rédige ensuite un devis codifié.
Quel est le rôle de la mutuelle ?
Elle peut prendre en charge les dépassements d’honoraires si un code de remboursement est accepté.
Le Dr Sarfati aide-t-il dans les démarches ?
Oui, il fournit tous les documents nécessaires et guide ses patientes dans les étapes de remboursement.