Infections locales actives
La présence d’une infection (rougeur, douleur, écoulement, surinfections) au niveau du lobe ou du pavillon est une contre-indication formelle. Opérer une zone infectée peut poser un risque majeur : propagation, mauvaise cicatrisation et complications.
Selon les recommandations, le Dr Sarfati décline toute correction tant que l’infection n’a pas été traitée et éradiquée.
Troubles de la coagulation ou prise de médicaments anticoagulants
Lorsqu’un patient prend des anticoagulants, aspirine ou anti‑inflammatoires non stéroïdiens, le risque de saignement excessif pendant et après l’intervention augmente. Le cabinet chirurgical ajuste ou arrête ces traitements sous surveillance médicale avant la procédure.
De même, les troubles de coagulation non stabilisés constituent une contre-indication jusqu’à ce qu’ils soient corrigés.
Tabagisme important
Le tabac altère la microcirculation et compromet la cicatrisation. Les cliniques esthétiques demandent souvent un arrêt du tabac au minimum 1 mois avant et après la chirurgie. Le Dr Sarfati conseille fortement à ses patientes d’observer ce délai pour éviter les infections, les retards de cicatrisation et les cicatrices disgracieuses.
Réactions cutanées et cicatrices pathologiques
Chez les patients ayant tendance à développer des kystes, chéloïdes ou cicatrices hypertrophiques, la chirurgie du lobe d’oreille doit être envisagée avec prudence.
Même si ce geste est léger, le risque de cicatrices inesthétiques persiste. Une évaluation préopératoire minutieuse permet de juger le risque et d’ajuster la technique.
Conditions médicales non stabilisées
Des maladies chroniques comme diabète non maîtrisé, pathologies immuno suppressives, ou traitement par corticoïdes à long terme peuvent empêcher une cicatrisation normale.
Le Dr Sarfati exclut temporairement ces patients jusqu’à stabilisation du bilan médical, en coordination avec les médecins traitants.
Grossesse et piercing
Bien que la grossesse en elle-même ne soit pas une contre-indication chirurgicale stricte pour un geste mineur, elle entraîne parfois une prudence accrue.
De même, pour éviter toute tension sur la cicatrice, les piercings ne doivent pas être remis avant 2 à 3 mois.
En conclusion
La chirurgie du lobe d’oreille est généralement simple, rapide et peu douloureuse. Toutefois, pour garantir un résultat optimal, il est essentiel d’éliminer les contre‑indications telles que des infections, troubles de coagulation, tabagisme, ou des cicatrices à risque.
Le Dr Sarfati effectue une évaluation rigoureuse en consultation, ajuste la date de l’intervention et adapte les recommandations pour chaque patient, afin de garantir une chirurgie sûre, une cicatrisation harmonieuse et une reprise de la vie normale rapide.
Peut-on opérer un lobe fendu en cas de légère infection ?
Non. Il est impératif de traiter l’infection avant la chirurgie pour éviter des complications.
Dois-je arrêter de fumer avant la chirurgie ?
Oui. Un arrêt d’au moins un mois avant et après est essentiel pour une cicatrisation optimale.
Les soins post-opératoires doivent-ils être stricts ?
Oui, un suivi assidu (nettoyage, pansement, protection solaire) est nécessaire pour éviter tout incident.
Quand peut-on remettre des boucles d’oreilles ?
En moyenne 2 à 3 mois après la chirurgie, après autorisation médicale.
Un diabétique peut-il se faire opérer ?
Oui, à condition que son diabète soit bien contrôlé et validé par un médecin.